Selon une récente étude du CCFA, le parc automobile français aurait cessé de croitre.
En 1900, le parc automobile français était composé de 1672 véhicules. En 1950, ce chiffre serait passé à 6 millions de véhicules. Le parc aurait connu une véritable explosion au milieu des années 2000.
Actuellement, la croissance du parc automobile s’établirait aux alentours de 1% par an.
Cette stagnation pourrait s’expliquer par la crise, par la baisse du pouvoir d’achat des français, mais également par le retrait des incitations fiscales, telles que le bonus écologique, ou encore la prime à la casse.
De plus, cette stagnation peut s’expliquer par le fait que les automobilistes cherchent actuellement à limiter leur déplacement, et ce en raison du prix élevé des carburants.
Force est par ailleurs de constater que le parc automobile français est de plus en plus vieux.
Ainsi, l’âge moyen des voitures particulières se situe aux alentours de 8,3 ans. C’est une augmentation de 0,1 point par rapport au mois de janvier 2012.
Il apparaît donc que les automobilistes gardent plus longtemps leur voiture. Cela permet de réduire ce poste de dépense.
Par ailleurs, les français consomment plus de véhicules d’occasion, et ce en raison des progrès en terme de fiabilité de ces engins. Les français regardent moins le kilométrage importan au compteur lors de l’achat du véhicule.
Bien entendu, le vieillissement du parc automobile n’est pas sans incidence en terme d’environnement. Les rejets des gaz à effets de serre sont plus elevés sur les véhicules anciens (120 g de CO2 au km pour un véhicule ayant entre 5 et 10 ans d’âge, contre moins de 100 g de CO2 au km pour les derniers modèles).
De plus, cela pose un problème pour les constructeurs automobiles, qui sont aujourd’hui dans une situation financière particulièrement délicate, compte tenu de la chute de la vente des véhicules neufs.
Notons enfin que la part des voitures essence atteint près de 39% du parc automobile. La part du diesel est de 61,3%, soit une progression de près de 3% depuis le 1er janvier 2012. Cela résulte certainement au prix du gazole qui est inférieur au pris du Super.