Le comparateur d’assurances “Lelynx.fr” a publié en mars 2015 un sondage montrant que près de 83% des personnes interrogées seraient opposées à l’interdiction du diesel.
Selon ce sondage, environ 11% des personnes interrogées y seraient favorables, mais uniquement dans les centre-villes. Le sondage révèle par ailleurs qu’environ 7% des sondés se prononceraient en faveur d’une interdiction totale.
Le problème est que pendant plusieurs années, les gouvernements successifs ont purement et simplement favorisé le développement du parc de véhicules diesel, présentés comme moins coûteux pour les ménages.
Le premier ministre Manuel Valls a reconnu cette erreur, et a indiqué vouloir revenir progressivement dessus, avec pragmatisme et intelligence.
De nombreuses études récentes ont démontré les risques pour la santé des particules fines, émises par les véhicules diesel, qui seraient cancérigènes selon l’organisation mondiale de la santé.
C’est dans ce contexte que le gouvernement cherche aujourd’hui à éliminer ce carburant de la circulation.
Dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique, il est prévu le principe d’une prime exceptionnelle en cas de remplacement d’un véhicule diesel par un véhicule propre.
A partir du 1er avril 2015, la prime pourrait atteindre 3.700 euros.
Du côté de la Mairie de Paris, il serait envisagé d’interdire progressivement à la circulation dans la capitale les véhicules diesel immatriculés avant 2011. C’est en effet à cette date que les filtres à particules ont été généralisés dans les véhicules diesel.
