Il s’agit d’une étape essentielle, qui vient d’être franchie, augurant de l’arrivée prochaine des voitures autonomes sur les routes.
C’est la commission des affaires économiques de l’ONU qui a annoncé le 23 mars 2016 l’amendement de la Convention de Vienne. Cette convention fixe les règles de la circulation routière mondiale.
Ce texte donne désormais l’autorisation de la mise en service des sytèmes de conduite automatisée.
La convention pose la condition suivante : ces systèmes doivent être conformes aux règlements des Nations Unies sur les véhicules, et doivent pouvoir faire l’objet d’un contrôle et/ou d’une désactivation par le conducteur.
Parmi les systèmes d’aide à la conduite, on peut notamment citer les systèmes de navigation dans les embouteillages, les systèmes de freinage d’urgence, d’aide au stationnement, etc.
Certains véhicules permettent déjà au conducteur de lâcher le volant dans certaines situations, comme la Q7 du constructeur Audi, ou encore la Classe E de Mercedes.
D’ailleurs, Tesla propose déjà sur ses véhicules un système Autopilot, permettant notamment de gérer seul les dépassements sur les routes.
Du coup, l’automatisation est d’ores et déjà une réalité, même si aucun système actuel ne gère 100% de la conduite sur les routes.
A noter que la généralisation de la voiture autonome sur les routes n’est pas encore actée.
Ainsi, l’article 8 de la convention de Vienne, qui prévoit que le véhicule doit avoir un conducteur, n’a pas été amendé.
Toutefois, la grande nouveauté c’est que le régulateur a commencé à légiférer sur le sujet des voitures autonomes.
D’ailleurs, le réglement numéro 79 de l’ONU pourrait également être prochainement modifié. Celui-ci liste les capacités des pilotages automatiques, sous la barre des 10 km/h.
Il est d’ores et déjà prévu qu’une réglementation soit mise en place à l’horizon 2017/2018.