A compter du 1er janvier 2017, il ne sera plus possible de teinter les vitres de son véhicule.
Le décret d’application de cette mesure a été publié le 14 avril 2016.
Ceux qui sont en ligne de mire sont les automobilistes dont les vitres ne présenteraient pas un taux minimal de transparence fixée à 70%.
Pour expliquer cette mesure, le ministère de l’intérieur fait valoir qu’un surteintage excessif des vitres représenterait un danger dans le domaine de la sécurité routière. Le conducteur bénéficie en effet d’une visibilité moindre, particulièrement de nuit.
Par ailleurs, les forces de l’ordre pourront mieux contrôler et sanctionner les usages abusifs de téléphone au volant, ainsi que le défaut de port de la ceinture de sécurité.
Cette mesure permettra également l’identification du conducteur et de ses passagers, ce qui sera utile dans la lutte anti-terroriste.
Certaines dérogations sont prévues pour certaines maladies, ainsi que pour les véhicules blindés.
Des associations sont vent debout contre cette mesure, en raison d’un manque de tolérance affichée. En particulier, l’Etat n’envisagerait pas de prendre en charge les frais de dépose de films pour les propriétaires des véhicules concernés.
Cette mesure pourrait également signer le décès d’une profession. A cet égard, l’Association sécurité et filtration estime que 811 entreprises et 1.800 emplois seraient en danger.
Actuellement, il y aurait 2 millions d’automobilistes qui auraient fait équiper leur véhicule de films teintés à l’avant. Ils pourraient se retrouver hors la loi dans quelques mois.
