Les automobilistes français se détournent de plus en plus des véhicules diesel.
Cela résulte de trois facteurs : la fin des favoritismes fiscaux pour le diesel, les études révélant la toxicité des particules fines, et le scandale Volkswagen des moteurs truqués.
Le diesel n’est donc plus aujourd’hui le carburant préféré des automobilistes français.
Au mois de mars 2017, la part de marché des véhicules diesel est tombée à 47%. A titre de comparaison, elle se situait aux alentours de 73% il y a 5 ans.
Ces données ont été publiées début avril 2017 par le Comité des constructeurs français d’automobiles.
Malgré cette baisse, le diesel demeure encore en tête sur l’ensemble du premier trimestre 2017 (47,4% de véhicules neufs diesel contre 47,2% de véhicules neufs essence).
De leur côté, les ventes de véhicules hybrides, ainsi que les véhicules électriques, ont représenté 5,3% du marché au premier trimestre 2017.
Quoi qu’il en soit, le marché automobile est en bonne forme avec une hausse des ventes de près de 5% au cours du premier trimestre 2017, par rapport à la même période l’an passé.
La dynamique s’est d’ailleurs confirmée au mois de mars 2017, avec un bond des ventes de véhicules neufs de l’ordre de 7%.
Parmi les constructeurs qui bénéficient de la reprise du marché, on peut notamment citer PSA, avec une hausse des ventes de 8,5% au premier trimestre 2017.
Renault n’est pas en reste avec une croissance des ventes de 5,3% au premier trimestre 2017.
Cette hausse des ventes serait notamment due à la commercialisation de nouveaux modèles, ainsi qu’à la progression des SUV, qui tirent les ventes à la hausse.