C’est un véritable jackpot pour les finances publiques, mais également un évident relâchement de la part des automobilistes français. Les recettes tirées des radars routiers devraient atteindre un niveau record cette année.
En 10 ans d’existence, ces outils de lutte contre l’insécurité routière, sont devenus de véritable manne financière pour l’Etat.
Outre leur intérêt pour les finances publiques, ces bijoux de technologie ont montré leur réelle efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière.
Aujourd’hui, on trouve sur le territoire national des radars fixes, des radars mobiles, des radars aux feux rouges, et désormais des radars tronçons, actuellement en test dans le département Lot et Garonne.
De nombreux automobilistes contestent la hausse sensible du nombre de radars implantés partout en France.
Parfois, ils manifestent discrètement contre ces outils, ou parfois, ils procèdent à des opérations de dégradation.
Une hausse du nombre de radars qui est contestée par certains automobilistes.
Le boom des recettes ne viendrait pas seulement de l’augmentation du nombre de radars en France.
Selon certains spécialistes dans ce domaine, cela reviendrait également du relâchement du comportement d’un grand nombre d’automobilistes.
En compte, compte tenu de l’assouplissement dans la réglementation relative à la récupération des points, pour les petits excès de vitesse, il a été constaté une hausse de la vitesse moyenne sur les routes françaises, ainsi qu’une hausse de la mortalité.
Ce phénomène a été accentué par la croyance erronée dans une amnistie présidentielle.
En 2012, le nombre de personnes tuées sur les routes a augmenté de 3,6% au mois de Juillet 2012, alors que la tendance était à la baisse depuis le début de l’année.
Une autre explication dans le boom des recettes tirées des radars provient de la verbalisation de conducteurs étrangers.
Ainsi l’époque d’impunité des automobilistes étrangers (belges et suisses notamment), qui représentent 25% des flashs de radars, est terminé. De plus en plus, les étrangers, qui se font flasher en France, sont tenus de payer leurs amendes.
L’accord entre la France et la Belgique est entré en vigueur le 1er juillet 2012, et permet de verbaliser les conducteurs belges.
Bien entendu, puisqu’il s’agit d’un accord bilatéral, les excès de vitesse commis par des français en Belgique, pourront donner lieu à des amendes.
La France est actuellement en phase de discussion avec l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie, pour adopter le même type de mesure.