Le nouveau contrôle technique renforcé a été décidé avant même le scandale Volkswagen, lequel a fait couler beaucoup d’encres. Pour rappel, il s’est avéré que les moteurs diesel de la marque étaient truqués.
Le nouveau contrôle technique permettra de déterminer les émissions polluantes du véhicule, afin de s’assurer qu’ils sont bien conformes aux règles légales en la matière.
Une phase d’expérimentation va être lancée dans une dizaine de centres techniques en France. Cette phase devrait s’étaler sur une période de six mois.
Une fois cette phase réalisée, ce dispositif devrait s’élargir, et faire l’objet d’une validation définitive.
Actuellement, pour les moteurs diesel, c’est l’opacité des fumées rejetées qui est testée et contrôlée. A l’avenir, les gaz polluants feront l’objet d’un contrôle approfondi.
A noter que les voitures essence feront également l’objet de contrôles du niveau de l’émission d’oxyde d’azote, et de particules fines.
Les futures contrôles permettront d’améliorer la mesure de la pollution des véhicules.
Il est possible que ces vérificatins impactent le prix des futurs contrôles techniques. En effet, d’une part, les appareils de mesure coûtent chers (environ 5.000 euros pièce), et d’autre part, les tests complémentaires à effectuer augmenteront la durée du contrôle d’environ 5 minutes par véhicule.
Cela étant, l’idée du contrôle technique renforcé, qui découle de la loi de transition énergétique, est de permettre aux communes de lutter contre les pics de pollution directement liés à la circulation automobile.
Les véhicules les plus polluants pourront faire l’objet de mesures de restriction de leur circulation dans certaines communes.