La plupart des études récentes montrent que les véhicules hybrides devraient représenter 16% du marché français des véhicules légers, à l’horizon 2020.
Ce pourcentage représente tout de même 5 fois celui prévu pour les voitures électriques.
La récente étude du groupe Xerfi montre que le véhicule électrique n’a pas encore fini sa gestation, alors que l’hybride est promise à de beaux jours, compte tenu de sa meilleure accessibilité.
L’usage des véhicules électriques est littéralement plombé par les problèmes d’autonomie, ainsi que la rapidité du ravitaillement.
Au jour d’aujourd’hui, le parc des véhicules propres dans le monde, incluant les véhicules électriques et hybrides, représente 2,5% des ventes de véhicules légers. Cette part pourrait grimper à 8% en 2020.
L’étude Xerfi montre qu’en 2020, les véhicules électriques peineront à s’imposer, alors que les hybrides devraient représenter à elles seules 7% du marché mondial des véhicules légers.
Les français devraient acheter plus de véhicules propres que le reste du monde. Selon l’étude préécitée, environ 16% des véhicules vendus en 2020 seront des hybrides, contre 2% cette année.
Force est de constater que les incitations fiscales du gouvernement ne devraient pas changer la donne, concernant les véhicules 100% électriques. L’étude Xerfi prédit en effet que les ventes des véhicules 100% électriques représenteront à peine 3% des ventes de véhicules légers neufs en France, à l’horizon 2020.
Selon l’étude, il semblerait que le groupe Renault soit en perte de vitesse concernant la construction de véhicules électrifiés rechargeables. Il se pourrait d’ailleurs que ce constructeur sorte du classement des dix premiers dans ce domaine.
Apparemment PSA envisagerait d’abandonner la technologie hybride-diesel, qui n’a pas rencontrer le succès escompté.
Les premiers modèles d’hybride-essence rechargeables devraient être commercialisés en 2018.
Enfin et pour conclure, une étude du groupe PWC affirme qu’un tiers des français envisagerait d’acquérir une voiture neuve hybride. Par contre, ils ne seraient qu’1,6% à envisager l’achat d’un véhicule 100% électrique.