Le système du bonus / malus automobile a été durçi au début de l’année 2014, de manière assez sévère.
Lors de ce durcissement, l’Etat envisageait de récolter environ 100 millions d’euros par an, à compter de cette année 2014.
Le quotidien les Echos révèle qu’en quatre mois, cet objectif serait déjà atteint. En effet, entre le mois de janvier et d’avril 2014, le système du malus automobile aurait permis à l’Etat d’empocher 98,7 millions d’euros.
Dans le cadre de ce système, les acheteurs de certains modèles de véhicules sont tenus de débourser une taxe de 8.000 euros, qui s’ajoute au prix du véhicule.
Alors que le système du malus fonctionne de manière assez fluide, on ne peut pas en dire autant pour le système du bonus automobile.
En effet, pour obtenir un bonus d’un montant conséquent, il faut remplir plusieurs conditions qui sont particulièrement restrictives.
Ainsi, ce qui est versé par les acheteurs d’une Porsche, d’une Audi ou encore d’une Land Rover, dans le système du malus automobile, dépasse largement ce qui est offert aux acquéreurs de véhicules électriques ou hybrides.
Les véhicules Porsche ont le plus gros malus, avec une taxe moyenne de 3.391 euros par véhicule.
Du côté de Land Rover, la taxe moyenne est de 2.840 euros.
Près de 50% des recettes du malus proviennent des véhicules Porsche, Land Rover, Audi, Volkwagen, Mercedes et BMW.
Malgré qu’elles représentent le gros du malus, ces marques ne dépassent pas 15% du volume des ventes de voitures écoulées dans l’hexagone.
De leur côté, les voitures françaises reçoivent 25% du bonus, tout en représentant environ 50% des ventes. Ce qui est contradictoire c’est que certains de ces véhicules ont un moteur diesel, qui est responsable de la pollution aux particules fines.