Aujourd’hui, pour 80% des français, l’automobile reste leur moyen de transport préféré, et privilégié. Malgré le fait qu’elle est beaucoup critiquée, compte tenu de ses effets néfastes en matière de pollution, l’automobile continue à avoir la cote auprès des ménages.
Toutefois, malgré cet enthousiasme pour ce moyen de transport, son acquisition, son entretien et son utilisation coûte de plus en plus cher.
La baromètre annuel de l’association Automobile Club révèle que le propriétaire d’une Renault Clio essence, a dépensé en moyenne 4% de plus pour celle-ci, au cours de l’année 2011, qu’il ne l’aurait fait en 2010.
Ce même baromètre indique que le propriétaire d’une Peugeot 308 diesel a été contraint de dépenser 2.5% de plus en un an pour ce véhicule.
Les raisons de ces hausses sont à la fois variées et multiples.
Tout d’abord, comme chacun le sait, le prix des carburants a beaucoup augmenté ces derniers mois, au point de devenir un enjeu majeur, dans le cadre du débat présidentiel.
Au cours de l’année 2011, le prix de l’essence a augmenté de plus de 11%, et le prix du gazole a augmenté de plus de 16%.
Par ailleurs, au cours de l’année 2011, les ménages ont du verser environ 60 milliards d’euros à l’Etat en taxes diverses. Ce montant est supérieur aux gains tirés de l’impôt sur le revenu…
Selon l’automobile club, ces divers prélèvements ont représenté grosso modo 1/4 du budget de l’automobiliste, durant l’année 2011. D’ailleurs, l’année dernière, ces taxes ont connu une hausse de 3% environ.
Du point de vue des constructeurs automobiles, ils sont nombreux à proposer des promotions sur les véhicules en vente. Toutefois, les rabais ne sont pas forcément si intéressants que cela, compte tenu des chutes de prix sur le marché des véhicules d’occasion. Ainsi, même en faisant une bonne affaire lors de l’achat du véhicule neuf, l’automobiliste a perdu de l’argent au moment de la reprise de son véhicule d’occasion.
En outre, les dépenses d’entretien ont également contribué à augmenter le coût global pour les ménages. Bien qu’en 2011, le prix des pièces est resté assez stable pour les véhicules essence, il a toutefois fortement augmenté pour les véhicules diesel (plus de 4%).
En outre, les dépenses de main-d’oeuvre ont également augmenté de 4% en moyenne, chez les réparateurs. Cette hausse a naturellement été répercutée au niveau des automobilistes, lors de l’entretien du véhicule.
Pour être complet sur le sujet, il faut relever que le coût des primes d’assurance est resté assez stable et modéré, avec une hausse d’environ 1.4%. Cette hausse modérée est liée à la baisse des accidents sur les routes, et de la mortalité y afférente.