La première voiture ultra low-cost est fabriquée en Inde.
Il s’agit d’une voiture du gabarit d’une twingo, qui sera commercialisée par Renault sous le label de “Kwid”. Son prix devrait être de 4.000 euros.
Ce prix ultra-compétitif est deux fois moins chers que le prix de base de la Dacia Logan, voiture low-cost, qui a été lancée il y a 10 ans.
En ayant fait émerger de nouvelles classes moyennes, le phénomène de la mondialisation a fait considérablement augmenté la demande dans le secteur automobile.
Auparavant, avant l’arrivée des véhicules low-cost dans l’industrie, les véhicules les moins bien équipés avaient réellement du mal à se vendre. C’est tout le contraire aujourd’hui avec les véhicules low-cost.
Les acheteurs de ce type de véhicules se trouvent dans les pays émergents. Ils sont à la recherche de véhicules proposant un minimum de volume. Ils ne souhaitent pas acquérir une toute petite voiture.
Les véhicules low-cost sont adaptés à cette demande, sachant qu’ils sont simplifiés dans le domaine de la mécanique, du confort, de l’équipement, et parfois de la sécurité.
Ce type de marché a par ailleurs permis de réaliser des économies d’échelle, via le volume important de véhicules produits et écoulés.
Le nombre de constructeurs de véhicules low-cost est assez réduit, ce qui permet de maximiser le partage de composants entre les différents modèles.
Les voitures low-cost ont élargi le marché du neuf en France. Elles sont pour l’essentiel acquises par des familles au pouvoir d’achat modeste.
En France, ce type de véhicule connait également un certain succès vis-à-vis de ceux qui jugent le véhicule comme un produit de consommation comme un autre.
A noter que si le véhicule ultra low-cost arrive en France, il sera proposé à un prix supérieur à celui précité. Il devrait se situer aux alentours de 6.000 euros.