Depuis le 1er janvier 2016, les automobilistes bénéficient de la possibilité de placer une pastille de couleur sur leur véhicule, pour indiquer son niveau d’émission de particules.
Les couleurs vont du vert pour les véhicules les moins polluants (véhicules ayant un moteur à hydrogène ou électrique), à la couleur orange pour les véhicules diesel ou à essence les plus polluants.
Ce nuancier de quatre couleurs couvre environ les deux tiers du parc automobile en France.
Les propriétaires de véhicules non polluants ont tout intérêt à demander un certificat de qualité de l’air. La pastille verte leur accorde des droits intéressants : facilités de circulation et de stationnement en ville.
Ainsi, le propriétaire d”un véhicule électrique pourrait utiliser des emplacements réservés à prix réduit. Ces conducteurs pourraient d’ailleurs rouler sereinement et en toute liberté les jours de circulation alternée.
Ceux qui ne pourront bénéficier de la pastille verte, ou ne l’auront pas acquises, ne bénéficieront pas de ces mesures favorables. A noter que les maires décident librement des mesures applicables.
Dans certaines villes, vont être déployées des zones de circulation restreinte. Les voitures propres auront la priorité dans ces zones.
La ministre de l’écologie avait précisé à l’automne dernier ne pas vouloir imposer aux propriétaires de véhicules polluants et anciens d’apposer une pastille sur leur pare-brise. L’idée étant de ne pas stigmatiser ces propriétaires.
Le coût global de la pollution de l’air est de 100 milliards d’euros par an. Elle causerait environ 40.000 décès prématurés chaque année. La pastille est une mesure s’inscrivant dans un plan de lutte contre ce phénomène.
Certains professionnels du secteur indiquent déjà que cette mesure aura un impact limité.
A noter que les pastilles sont disponibles gratuitement jusqu’à fin juin 2016. Passé cette date, la pastille coûtera 5 euros.
La gratuité actuelle a pour objet de permettre une montée en puissance de cette mesure, qui repose sur la base du volontariat des automobilistes.