Tesla et Panasonic ont inauguré le plus grand site de production de batteries, dédiées aux voitures électriques, au monde.
L’espace de l’usine correspond à plus de 71 terrains de football.
Le coût de cette usine géante est évalué à 5 milliards de dollars.
Au sein de cette méga-stucture, les industriels vont produire sur place des piles lithium-ion, d’une volume équivalent à la totalité de la production mondiale réalisée au cours de l’année 2013.
Le groupe Tesla a besoin de cet équipement pour assembler les 500.000 berlines électriques de la marque, qui seront conçues chaque année.
Selon l’organisation des pays importateurs de pétrole, les voitures électriques représenteront 1% des ventes mondiales de voitures à l’horizon 2040. Les experts de l’OPEP estiment qu’il se vendra tout au plus 1 million de véhicules électriques par an.
D’autres spécialistes s’attendent à une révolution fulgurante du secteur des véhicules électriques.
L’arrivée de batteries de plus en plus performantes, couplée à une baisse des prix, serait une première étape dans cette révolution.
Il est bon de relever que la batterie représente un tiers du prix de la voiture électrique.
Quoi qu’il en soit, le constructeur Panasonic prévoit que la densité énergétique de ses batteries va doubler dans les trois prochaines années. Cela améliorera ainsi substantiellement l’autonomie des véhicules électriques.
Tesla prévoit que grace à cette nouvelle super usine, le prix des batteries va plonger de 30% à l’horizon 2020.
Ainsi, d’ici 2025, devraient apparaître des véhicules proposés à moins de 20.000 euros, capables de rouler sur une distance de plus de 300 kilomètres.
La “model 3″ de Tesla est prévue pour la fin de l’année 2017 aux alentours de 30.000 euros. Il s’agira d’un modèle électrique grand public capable d’atteindre les 100 km/h en à peine 4 secondes. Le coût d’entretien de ce type de véhicule est annoncé comme faible.