L’agence de surveillance de l’air en Ile de France publie son rapport, faisant état du bilan de la circulation alternée qui a été appliquée à Paris le 17 mars 2014.
L’objectif de la circulation alternée était d’entraîner une baisse de la pollution. Cet objectif aurait été en partie seulement atteint.
L’objectif principal de la circulation alternée, à savoir la baisse de la pollution, semble avoir été partiellement atteint.
La circulation alternée a permis une diminution de 15% des émissions de gaz à effet de serre, selon le rapport précité.
La concentration en dioxyde d’azote a diminué de 10% dans le courant de la journée sur le périphérique.
Le jour de la circulation alternée, le trafic routier a baissé de 18% à Paris et de 13% dans sa petite couronne.
Le rapport critique la méthode employée, tout en reconnaissant que l’objectif de baisse de la pollution a été atteint en partie.
Le principe même de la circulation alternée basé sur les plaques d’immatriculation est critiqué.
En effet, cette méthode ne permet pas de cibler de manière sélective les véhicules les plus polluants. Du coup, certains véhicules très émetteurs de gaz à effet de serre ont pu rouler, alors que des véhicules moins émetteurs ont été interdits à la circulation.
Il s’en suit que la méthode consistant à autoriser à la circulation en fonction du numéro de plaque n’a pas vraiment de sens, puisque c’est la capacité de nuisance qui devrait être prise en compte prioritairement.
Une autre critique formulée par le rapport concerne le choix de la période à laquelle la mesure a été appliquée. Le 17 mars 2014, la situation de pollution était moins critique que les jours précédents.
Cela étant, seule une action de grande envergure sur le trafic permettra de s’attaquer efficacement à la pollution chronique selon Airparif.