Les règles concernant les tests anti-pollution des véhicules, qui devaient entrer en vigueur en 2017, ont été assouplies par un vote des eurodéputés, au début du mois de février 2016.
La ministre de l’écologie a estimé qu’on assiste à un recul pour la protection de l’air.
Elle a ainsi indiqué que des règles plus laxistes permettront aux constructeurs automobiles de polluer.
Elle estime ainsi que le poids des lobbies ont pesé sur cette décision, sachant donc que les tests anti-pollution, seront moins rigoureux.
Pour rappel, suite au scandale Volkwagen, le gouvernement avait mis en place une commission, dont la mission était d’évaluer le niveau de rejets d’un panel de véhicules de différents constructeurs.
Madame Royal a indiqué que d’ici la fin du mois de février, environ 50 véhicules auront été testés.
Toutefois, les résultats sont assez édifiants, dans la mesure où aucun constructeur automobile, ayant fait l’objet de ces tests, n’est conforme.
Tous les constructeurs testés dépasseraient la réglementation en matière d’émissions, avec des niveaux allant jusqu’à 10 ou 11 fois les normes autorisées, selon Madame Royal.
La dite commission se réunira à nouveau la semaine prochaine.
A noter que l’ensemble de ce dispositif coûte 500.000 euros. Toutefois, la ministre précise que ce dispositif sera venu à d’autres pays, qui s’équiperont pour faire face aux nouvelles réglementations.