Depuis quelques mois, on constate une tendance à la stabilisation, voire même à la hausse du marché de l’automobile dans l’hexagone.
Au mois de Janvier 2016, près de 140.000 voitures neuves ont été vendues en France. Cela représente une hausse de 3,5% par rapport à la même période l’an passé.
Les professionnels estiment toutefois que ce rebond est encore insuffisant. Ils souhaitent donc que le secteur soit davantage soutenu.
Le Conseil national des professions de l’automobile (CMPA)a récemment transmis au Ministre de l’économie, Monsieur Emmanuel Macron, un rapport insistant sur l’opportunité de mettre en place une prime à la casse.
Ce rapport fait référence aux véhicules de plus de 10 ans.
En effet, il y aurait actuellement 10 millions de véhicules, agés de plus de 10 ans, qui circuleraient sur les routes de France. 60% de ces véhicules auraient un moteur diesel.
Les professionnels indiquent que les normes des véhicules diesel ont évalué au cours des dix dernières années. A titre d’exemple, les dispositifs anti-pollution de l’époque sont dépassés et ne seraient pas particulièrement efficaces.
La prime à la casse serait comprise entre 500 et 1.000 euros. Or, de nombreux véhicules de plus de 10 ans ont encore une valeur supérieure à ces sommes.
Aujourd’hui, vendre sa voiture, sans être tenu d’acquérir un véhicule neuf, est un choix judicieux. D’autant que le véhicule neuf perd une partie de sa valeur (en moyenne 20%) dès qu’il sort du garange concessionnaire.
A noter qu’en dessous de 20.000 km de circulation par an, l’acquisition d’un véhicule diesel est plus couteuse que l’acqusition d’un véhicule essence. Cela tient au coût de l’entretien du véhicule.
D’ailleurs, les réglementations sont parfois plus sévères en ville pour les véhicules à moteur diesel. Du coup, l’acquisition d’un véhicule essence en remplacement de son véhicule diesel peut être un choix judicieux.