Selon la commission indépendante qui a été établie par le gouvernement, suite au scandale Volkswagen, Renault et d’autres marques étrangères auraient dépassé les normes anti-pollution.
Selon la ministre de l’écologie, Madame Royal, aucun logiciel de fraude n’a été détecté chez Renault.
A l’issue d’une conférence de presse qui s’est tenue le 14 janvier 2016, la ministre a indiqué faire confiance à Renault qui est “un grand industriel français”.
Madame Royal n’a pas précisé le nom des marques (autres que Renault) ayant dépassé les dites normes.
Elle a rappelé que les conclusions de la commission indépendante sont encore provisoires.
La commission a testé à ce stade 22 voitures de huit marques différents (Mercedes, Opel, Ford, BMW, Renault, PSA, Volkswagen et Toyota).
Madame Royal a précisé que les tests vont continuer jusqu’à un échantillon de 100 véhicules.
Quatre constructeurs vont prochainement être testés : Volvo, Fiat, Suzuki et Nissan.
La ministre a indiqué que les conclusions des tests seront rendues publiques, de même que les actions qui seront entreprises par les constructeurs pour réduire le dépassement des normes.
Les services de la répression des fraudes ont réalisé des perquisitions chez Renault. Toutefois, la ministre a fait savoir que ces perquisitions ne sont pas liées aux tests de pollution.
Le ministre de l’économie, Monsieur Macron, a indiqué pour sa part que la situation de Renault n’est en aucun cas comparable à celle de Volkswagen.
Ce 14 janvier 2016, l’action Renault a perdu jusqu’à 20% de sa valeur, et a terminé sur une chute de 10,28% à la bourse de Paris.
