Cela fait quatre mois consécutifs que la mortalité routière est en hausse en France.
Dans ce contexte, Monsieur Bernard Cazeneuve, Ministre de l’intérieur, a confirmé mi-juin l’entrée en vigueur le 1er juillet 2015 de deux mesures importantes du plan de sécurité routière, lequel avait été présenté en janvier dernier.
Les deux mesures sont les suivantes : l’interdiction de l’oreillette et la baisse du taux d’alcoolémie, mais uniquement pour les conducteurs dits “novices”.
La première mesure interdit donc de porter un dispositif de nature à émettre un son à l’oreille. Cette mesure est applicable non seulement aux voitures, mais également aux cyclistes et aux motards.
En cas de non respect de cette nouvelle obligation, le conducteur pourra être verbalisé, même s’il n’a fait qu’écouter de la musique, ou suivi les indications d’un GPS.
Cela concerne les oreillettes avec ou sans fil, quelque soit leur taille.
Une étude remontant à 2014 montre que 34% des automobilistes français avoueraient se servir de leur téléphone au volant.
Les automobiliste grincent des dents car ils craignent que la mesure visant l’oreillette s’étende rapidement à tout ce qui a trait de près ou de loin à leur téléphone.
Le ministère de l’intérieur estime que l’usage d’un téléphone au volant serait responsable d’un accident corporel sur dix.
D’un point de vue scientifique, il est démontré que le conducteur enregistre une perte d’informations sur son environnement (de l’ordre de 30 à 50%) en cas de conversation téléphonique.
La sanction en cas d’usage d’un kit main-libre est une amende de 135 euros, ainsi que la perte de 3 points sur son permis de conduire.
Il demeure possible d’utiliser un kit bluetooth sans fil intégré au véhicule.
La seconde mesure concerne la baisse de la limite d’alcool autorisée de 0,5 gramme par litre de sang à 0,2 gramme.
Cette seconde mesure concerne les titulaires d’un permis probabtoire, ainsi que les automobilistes en apprentissage.
A noter qu’un verre d’alcool entraine un dépassement de cette limite. Cette mesure vise clairement les jeunes.
La route demeure la première cause de mortalité chez les jeunes conducteurs.
