Une Audi A5 a donc parcouru plus de 5.000 kilomètres de manière autonome, sans l’intervention d’un conducteur, d’Ouest en Est des Etats-Unis.
Celle-ci a mis 9 jours pour faire le trajet et traverser ainsi 15 états.
Les ingénieurs de Delphi, à l’origine de ce projet, ont pu ainsi collecter des informations utiles et concrètes pour développer et faire évoluer la technologie de sécurité de ce type de véhicule autonome.
C’est tout de même 3 tetraoctects d’informations et de données que les ingénieurs de Delphi ont pu récolter. En volume, cela représente grosso modo le tiers de la bibliothèque du congrès de Washington.
Durant son trajet, la voiture autonome a abordé des zones de travaux, des carrefous giratoires, des tunnels, et fait face à diverses conditions météorologiques (pluie, neige, etc.).
Les voitures connectées disposent de capteurs de proximité sur les côté. Elles bénéficient également de caméras qui remplacent les rétroviseurs. Elles peuvent anticiper beaucoup de choses, même ce qu’un conducteur ne voit pas.
Grâce à ces anticipations, la voiture réagit plus vite que l’homme, et est ainsi capable d’éviter un accident.
Selon Volvo, en 2020, plus aucun occupant d’un véhicule neuf de sa marque ne sera blessé gravement ou tué.
Du côté de la France, Valeo et Safran travaillent au développement d’un logiciel capable de reconnaître le conducteur et l’avertir dans certains cas (problèmes de somnoloence par exemple).
Les voitures autonomes seront capables de s’affranchir du GPS en cas de signal défecteux, et ce grace à une centrale inertielle développée par Safran. Valeo développe également un laser scanner destiné à éviter les collisions.
Le PDG de Renault a annoncé que la voiture connectée verra bien le jour avant 2020. Toutefois, il faudra attendre une évolution de la législation pour que celle-ci puisse rouler.