C’est en 1998 que la ministre de l’écologie du gouvernement Jospin avait créé la pastille verte, destinée à faire une distinction simple entre les véhicules les moins polluants.
Les véhicules bénéficiant d’un seuil de pollution faible étaient libres de circuler sur le territoire. Les autres faisaient l’objet d’une circulation alternée, selon le numéro pair ou impair de la plaque d’immatriculation.
C’est en 2003 que cette mesure avait pris fin. Cela découlait du fait que le parc automobile s’était largement renouvelé, et que les catalyseurs étaient devenus obligatoires pour tous les nouveaux véhicules.
La pastille verte n’aurait plus eu d’impact sur le niveau de pollution, puisque près de 90% des voitures arboraient ce macaron à l’époque.
La ministre actuelle de l’écologie, Madame Ségolène Royal, prévoit la mise en place à l’été 2015 d’un certificat de qualité de l’air, qui ne serait pas une pastille verte.
Le certificat aurait des couleurs différentes selon le niveau de pollution du véhicule. Les véhicules les plus nocifs arboreraient ainsi une pastille rouge.
La ministre a indiqué que les véhicules, bénéficiant sur leur pare-brise du nouveau certificat, pourront entrer dans les zones de circulation restreintes en ville. D’autres avantages pourraient prochainement être proposés, tels que notamment la gratuitement du stationnement, uniquement dans les collectivités qui souhaiteraient mettre en place cette mesure.
Ce certificat fait donc parti d’un ensemble de mesures ayant pour objectif d’améliorer la qualité de l’air.
A noter que les conducteurs qui feraient le choix de remplacer leur véhicule diesel par un véhicule moins polluant, pourraient bénéficier prochainement d’une aide financière.