Ces derniers jours, il a beaucoup été question de circulation alternée, notamment à Paris, suite à des pics de pollution sur plusieurs jours.
Pour limiter la pollution dans les grandes villes, certains hommes politiques proposent de mettre en place des péages urbains à l’entrée des grandes villes.
Le principe de ces péages urbains serait le suivant : une taxe serait mise en place pour les véhicules qui entrent dans une zone déterminée. Il s’agit généralement des grandes villes. Cette idée a déjà été mise en oeuvre en Grande Bretagne, mais également en Suède.
A Londres, la taxe est due à l’entrée entre 7h et 18h en semaine. Le but est de lutter contre la charge de trafic aux heures de pointe. Le montant de la taxe varie entre 9 et 12 livres (un peu plus de 10 €). Elle est due chaque jour.
En Suède, les passages dans les zones payantes sont facturées entre 1 et 2 euros, en fonction de l’heure.
Les péages pourraient réduire la circulation automobile.
Toutefois, ce type de moyens risquerait de créer un clivage entre Paris et sa banlieue. Certains évoquent déjà l’avantage accordé aux nantis fortunés de la capitale.
La mise en place des péages supposerait d’investir dans de lourdes infrastructures. En effet, les véhicules seraient détectés via un réseau de caméa.
Le problème est qu’actuellement il y a un climat de grogne lié à la pression fiscale.
Créer un tel péage pourrait être perçu par les automobilistes comme un nouvel impôt. Le risque de contestation, comme dans le cas de l’écotaxe, ne peut donc être écarté.
Le coût de l’infrastructure, couplé à son mode de gestion, pourrait créer le même type de scandale que l’écotaxe.
Il y a donc fort à parier que la mise en place des péages urbains n’interviendrait pas avant un long temps de réflexion. Il faudra d’abord faire oublier le fisco de l’écotaxe.