Durant le week-end de la Toussaint, qui a pour réputation d’être meurtrier sur les routes, la sécurité routière veille au grain. Ainsi, plus de 4.000 radars ont été mis en place dans toute la France, dont près de 900 seraient mobiles.
Dans le droit français, les détecteurs de radars, qui ont pour objet de déceler la présence de radars sur la route sont strictement prohibés.
En cas d’utilisation d’un “détecteur” de radar, l’automobiliste s’expose à un retrait de 6 points sur le permis, couplé à une contravention de 1.500 euros.
Dans les cas les plus grave, la sanction peut aller jusqu’à la suspension du permis pendant 3 ans, ainsi que la confiscation du véhicule.
Concernant les “avertisseurs” de radar (distincts des “détecteurs” qui émettent des ondes pour repérer les radars), leur utilisation est strictement prohibée depuis le mois de janvier 2012. Les mêmes peines qu’expliquées ci-dessus sont encourues par l’automobiliste, en cas d’utilisation d’un avertisseur de radar.
Les avertisseurs n’émettent pas d’ondes, mais signalent la position des radars, comme le ferait un GPS. Ils fonctionnent à partir d’une base de données, répertorisant l’emplacement des radars sur les routes de France.
Face à cette interdiction, les anciens fabricants d’avertisseur de radars ont changé de stratégie, en proposant à la vente des assistants d’aide à la conduite. Ceux-ci sont parfaitement légaux.
L’assistant d’aide à la conduite n’indique pas l’emplacement des radars, mais signale au conducteur la présence d’une zone dangereuse à proximité (de 2 à 4 kilomètres). Généralement cette présence se recoupe avec celle d’un radar.
Du coup, certains experts estiment qu’il s’agit d’un simple toilettage cosmétique, et qu’en réalité ces assistants seraient des avertisseurs de radars, déguisés sous une autre terminologie.
Toutefois, d’autres experts estiment pour leur part que les assistants ne sont pas des avertisseurs de radars, mais des outils fournissant un panel d’informations pratiques aux automobilistes (ex : présence d’embouteillage à proximité).
A noter que certaines applications sur smartphone sont illégales, puisque non seulement elles indiquent l’emplacement des radars, mais de surcroît, elles signalent la présence de contrôles d’alcoolémie sur le trajet…