Afin de réaliser des gains de CO2, les constructeurs envisagent de modifier les moteurs, mais également d’alléger les véhicules en remplaçant le métal par du plastique.
Certains équipementiers spécialisés en plastique, tels que Faurecia et Plastic Omnium, sont déjà en train de se frotter les mains à cette idée.
Changer l’acier pour du plastique devrait permettre de réduire le poids des voitures.
Derrière cet objectif de réduction du poids des véhicules, se trouve une règle posée par l’union européenne, selon laquelle en 2020, il ne faudra pas dépasser 95 grammes d”émission de CO2 dans l’atmosphère.
La substitution du métal par du plastique devrait permettre de réduire de 60 kgs le poids du véhicule. En effet, l’acier représente en gros 50% de l’ensemble de la structure du véhicule.
Ce n’est pas une idée nouvelle puisque plusieurs composants des voitures sont déjà en plastique : on en trouve sur les ailes, les pare-chocs ou encore les ouvrants.
Le plastique est non seulement plus léger que le métal, mais aussi moins chers que l’aluminium.
L’inconvénient majeur du plastique est que le cycle de productivité est plus long. De plus, il se recycle moins bien que le métal.
Il serait déjà envisager que les planchers des voitures soient en matière plastque, ainsi que les dossiers des banquettes arrière.
Quelques obstacles devront toutefois être levés pour imposer le plastique dans nos véhicules.
Il faudrait que les pièces en plastique puissent passer la cataphorèse, qui est une étape primordiale dans l’usine automobile. Cette étape a pour objet de plonger dans un bain la caisse en blanc, afin de garantir l’uniformité de la répartition de la peinture sur le véhicule.
De plus, les producteurs d’acier cherchent à tout prix à conserver leur position historique dans l’industrie automobile, en fabriquant notamment des tôles plus minces, et moins lourdes.