C’est le moment des départs en vacances, et donc le moment où la circulation routière s’intensifie tout particulièrement.
Si l’on en croit une récente étude publiée par l’université de Strasbourg, les automobilistes doivent se montrer méfiant vis à vis des régulateurs de vitesse.
En effet, selon cette étude, ce type de régulateur impacte les capacités attentionnelles du conducteur, et par voie de conséquence son temps de réaction face à un danger.
Cela peut avoir plusieurs conséquences : il apparaît que les conducteurs se rabattent moins fréquemment sur la voie de droite, dans la mesure où la vitesse est plus difficile à moduler. De plus, les distances de sécurité ont tendance à se réduire de 5% à 10% en moyenne.
En raison de la présence du régulateur de vitesse, le conducteur réaligne moins souvent la position de la voiture. Ainsi, l’amplitude des ajustements latéraux a tendance à augmenter.
Bien entendu, plus le trajet est long, plus ces phénomènes s’accroissent.
L’étude ajoute que la capacité de réaction est amoindrie, compte tenu de la présence du régulateur de vitesse. Le temps de réaction s’allonge d’une seconde en moyenne face à un ralentissement ou encore face à un accident. En roulant à 130 km/h, cela représente tout de même 40 mètres supplémentaires avant de freiner.
De plus, le conducteur a tendance à davantage somnoler en présence du régulateur.
La même tendance s’observe pour les conducteurs de véhicules équipés d’un limitateur de vitesse.
L’étude recommande de désactiver le régulateur de vitesse lorsque le trafic est dense.
Dans le cadre de longs trajets, il faut accroître sa vigilance, ainsi que la fréquence des pauses. Ainsi, le conducteur pourra récupérer son niveau d’éveil.