Selon l’étude qui vient d’être publiée par le site AramisAuto, l’automobile n’est plus une priorité pour les français (ni même pour les européens d’une manière générale).
Dans le passé, la voiture était un signe ostentatoire de réussite. Aujourd’hui, ce produit ne fait plus vraiment rêver les français, ni leur offre le même plaisir.
Pour 46% des français, une voiture ne serait rien de plus qu’une “bagnole”.
On remarque ainsi à la lecture de cette étude que l’automobile se banalise complètement. Il s’agit de plus en plus d’un achat purement rationnel, qui doit nécessairement remplir une fonction en particulier.
Selon le site AramisAuto, ceux qui avaient pour habitude d’acheter une voiture neuve pensent de plus en plus à acheter une voiture d’occasion, ou bien une marque d’une gamme inférieure. La crise et la baisse du pouvoir d’achat sont passés par là…
4 voitures sur 5 vendues en France sont des modèles d’occasion. Depuis le début de la crise, le marché de l’occasion a ainsi explosé.
Dans le passé, il se vendait 1 voiture neuve pour 4 d’occasion. A présent, la tendance est à 1 voiture neuve pour 5 d’occasion.
En dehors des grandes villes bénéficiant de transports en commun, comme Paris, les français n’ont pas l’intention de se tourner vers une solution alternative à la voiture.
Environ un quart des français se tournent vers le covoiturage, et un français sur dix fait de la location courte durée.
Les automobilistes prennent néanmoins moins souvent leur voiture.
51% des français se déclarent par ailleurs attachés aux marques automobiles franbçaises. Il ressort que pour deux tiers d’entre eux, il s’agit d’un patriotisme économique.
78% des français seraient prêts à acheter une voiture étrangère, si elle est fabriquée en France (comme la Toyota Yaris).
Toutefois, chose assez étonnante, 40% des français seraient prêts à acquérir une voiture chinoise, si celle-ci arrivait sur le marché français.
AramisAuto précise que la plupart du temps, lorsqu’un automobiliste français achète une Twingo, il sait pertinement qu’elle n’a pas été fabriquée en France. Dans ce cas de figure, l’importance du porte-monnaie l’emporte sur le patriotisme économique.