L’OCDE a publié ses chiffres annuels, concernant l’accidentologie, dans 34 pays. Ce rapport montre une amélioration claire de la sécurité routière, au cour de la décennie qui vient de s’écouler.
L’OCDE collecte chaque année diverses données, permet de dégager l’évolution de la sécurité routière, dans 34 pays.
Selon cette étude, la mortalité chez les deux-roues, ainsi que chez les piétons, diminue mais moins vite que pour les véhicules.
La raison des bons chiffres pour l’automobile résulte des progrès réalisés par les véhicules au cours des dix dernières années. Ceux-ci bénéficient en effet de systèmes de sécurité, qui protègent mieux la vie des conducteurs et des passagers.
L’année 2011 a été une année record en terme de diminution du nombre de tués, puisque cette année là, la mortalité a chuté de moitié par rapport à l’année 2000.
Tout les pays ne sont pas égaux devant les accidents de la route. Selon l’étude, les pays qui sont les plus accidentogènes, le sont nettement plus (jusqu’à 3 fois plus) que les pays les plus sûrs en la matière.
Cela se remarque en comparant le niveau de mortalité dans les pays développés, ayant adoptés une polique efficace en matière de sécurité routière, et les énonomies émergentes, qui font face à une croissance du nombre de véhicules qui est plus forte que les mesures de sécurité mises en oeuvre.
L’étude montre par ailleurs qu’entre 2000 et 2010, les décès des cyclistes et des piétons ont seulement baissé d’un tiers, sur les 34 pays étudiés. Ceux circulant en deux-roues ont également moins été victimes d’accidents mortels, mais à hauteur de -14% seulement sur 10 ans.
Ainsi, les motards restent la population la plus à risque dans le domaine automobile. En France, ils représentent 26% des tués chaque année.