De plus en plus de français sont partis à la recherche de verdure, de calme et d’espace, dans des zones où le prix au m² reste abordable. Ainsi, ces familles ont quitté les centres-villes, pour partir s’installer dans des zones périphériques.
Une récente étude de l’INSEE montre la progression concentrique, se situant aux alentours des agglomérations phares.
Les habitations s’étirent ainsi de plus en plus loin des centres urbains, alors que les emplois restent confinés en ville. La conséquence principale est que pour les actifs, les trajets domicile – travail sont de plus en plus importants.
Selon l’INSEE, les 3/4 des actifs se rendent à leur travail en véhicule. Cela représente tout de même 18 millions de personnes.
De plus, dans ces zones périurbaines, il y a souvent un manque de transport en commun, expliquant une utilisation massive des véhicules individuelles, provoquant par voie de conséquence des embouteillages, ayant un impact sur la qualité de l’air.
Selon l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, un français moyen parcourrait 15.000 km par an, et émettrait 40 kg de polluants divers.
De plus, diverses études montrent qu’en France, près de 42.000 décès seraient dus à la pollution de l’air par les particules fines, qui seraient émises par des voitures roulant au diesel.
On assiste donc à un phénomène de France à deux visages : d’un côté, les non-pollueurs qui vivraient dans les centres-villes, et de l’autre, les pollueurs qui vivraient en zones périurbaines.
Selon certains experts, les actifs vivant en zone périurbaine émettraient individuellement plus de CO2 que ceux vivant en centre-ville, tel qu’à Paris par exemple.
De plus, plus l’étalement urbain serait significatif, plus les émissions de gaz à effet de serre augmenteraient.
Notre gouvernement réfléchirait actuellement à des mesures pour réduire les étalements urbains, qui ont un impact sur l’environnement.