Comme expliqué dans un précédent article, le diesel est actuellement montré de l’index en France.
Ce qui lui est reproché c’est les importants rejets de micro-éléments dans l’atmosphère.
Si on devait établir une liste de coupables, on pourrait dire que ceux qui viendraient en tête seraient les véhicules utilitaires, qui sont, d’une manière générale, soumis à des normes en matière de dépollution, plus laxistes.
Ce carburant est apprécié des automobilistes français, notamment en raison de sa fiscalité avantageuse. Pour les constructeurs français, le diesel était vu comme une opportunité face à la concurrence internationale.
Le parc automobile français est aujourd’hui composé à 60% de véhicules diesel.
Bien entendu, le diesel n’est pas l’unique responsable des émissions de particules, puisque l’industrie, ainsi que le chauffage au bois, ont également leur part de responsabilité.
Toutefois, il faut reconnaître que la qualité de l’air est mauvaise en ville, et notamment à Paris, avec des pics de pollution près d’un jour sur deux.
Si on prend comme base la norme européenne en matière de qualité de l’air, celle-ci a été dépassée près de 160 jours au cours de l’année 2010, aux abords du boulevard périphérique.
Le coup de frein au diesel viendra principalement du porte monnaie, au delà des considérations de santé publique.
Le moteur diesel émet non seulement des particules, mais également d’autres polluants, tels que des oxydes d’azote.
Le moteur à essence, qui ne rejette que peu de particules dans l’atmosphère, pourrait bien être réhabilitée. Les véhicules à moteur à essence s’exporte d’ailleurs mieux à l’international.
Pour aller plus loin, il sera indispensable de faire évoluer les mentalités autour du moteur diesel.
Dans les concessions auto, il est fréquent qu’on préfère vendre du diesel plutôt que des véhicules à essence, sachant que l’entretien est plus rémunérateur.
Il est étonnant que le GPL, qui est aussi économique que le diesel, et moins polluant, ne soit pas mis en valeur par les pouvoirs publics. A notamment été supprimé à la fin de l’année 2010, une prime à l’achat concernant les véhicules GPL, d’une valeur de 2.000 €.
Il y a fort à parier qu’une nouvelle prime de ce genre pourrait conduire les usagers à se tourner davantage vers les véhicules GPL.