En France, on a le droit de passer le permis de conduire, dès qu’on a franchi le seuil de la majorité. Or à l’âge de 18 ans, il est parfois difficile de financer un permis qui coûte souvent très chers, compte tenu des frais engendrés par les heures de conduite.
Il existe quatre méthodes, permettant d’obtenir son permis de conduire, tout en allégeant la facture.
Un permis à 11 € par jour
Il existe une aide pour les jeunes de 16 à 25 ans, leur permettant de bénéficier d’un prêt à taux zéro compris entre 800 € et 1.200 €. Cette aide s’adresse aux jeunes en formation initiale, ou encore en conduite accompagnée.
Plusieurs banques et établissements financiers proposent ce système. Toutefois, il convient de bien se renseigner au préalable, car certaines auto-écoles refusent un tel moyen de financement. A noter que le réseau ECF accepte ce mode de financement. Pour être sûr, nous vous recommandons de bien vous renseigner auprès de votre préfecture.
Bourses de la mairie
Des aides, prenant la forme de bourses, sont proposés par certaines villes de France. Ces aides sont destinées à aider les jeunes de 18 à 25 ans, à financer leur permis de conduire.
Pour obtenir cette aide, il faut au préalable remplir un dossier, expliquant d’une part les difficultés de financement, et d’autre part, les raisons pour lesquelles cette bourse est demandée.
En contrepartie d’une telle aide, la mairie pourra demander d’effectuer des travaux d’intérêt général, de manière bénévole, pouvant aller jusqu’à 50 heures.
Le site web de la sécurité routière (www.securite-routiere.gouv.fr) dresse la liste des mairies concernées par ce dispositif. Nous vous recommandons donc d’y jeter un oeil, si vous envisagez d’obtenir cette bourse.
En outre, il est bon de savoir qu’un certain nombre de départements proposent des aides aux 16-24 ans, pouvant aller jusqu’à 900 euros. Pour obtenir davantage d’informations à ce sujet, il convient de prendre contact avec son conseil général.
Les dispositifs d’aide aux chômeurs
Si vous êtes au chômage, et souhaitez passer votre permis de conduire, Pôle Emploi pourra vous y aider, en finançant le permis B. Il convient toutefois que votre conseiller l’autorise et le juge nécessaire.
Les conditions pour bénéficier de ce dispositif sont les suivantes : être inscrit à Pôle Emploi depuis au moins 6 mois, et ne pas être en droit de bénéficier d’un autre dispositif d’aide à l’obtention du permis de conduire.
Lorsque les conditions sont remplies, une somme forfaitaire de 1.200 euros est versée au chômeur en trois fois.
A noter qu’il convient d’effectuer les démarches auprès de son agence Pôle Emploi, dans le mois suivant son inscription à une auto-école.
Si vous êtes allocataire du RSA, vous pouvez bénéficier d’une aide allant jusqu’à 1.500 euros, versée par votre collectivité locale.
Le permis en candidat libre
Bien entendu, il n’est pas obligatoire d’accumuler les heures de conduite pour passer son permis. Légalement, un candidat est en droit de passer son permis en “candidat libre”. Pour se faire, la procédure est on ne peut plus simple : on s’inscrit gratuitement auprès de la préfecture.
Une fois cette procédure réalisée, une date d’examen, ainsi qu’un numéro d’enregistrement vous sont communiqués. Pour la partie “code” du permis de conduire, il suffit de s’entraîner par soi-même. Il existe des dvd, des livres, ou encore des sites internet pour se faire.
Pour la partie “conduite”, un apprentissage est obligatoire, et doit se faire avec une personne ayant le permis B depuis 3 ans minimum. Cette personne devra également se procurer, soit auprès de la préfecture, soit auprès d’une auto-école, le livret officiel d’apprentissage (coût inférieur à 10 €). A noter que les heures d’apprentissage devront se faire au sein d’un véhicule spécifiquement aménagé pour l’occasion (comme une auto-école). Des loueurs de véhicules proposent ce type d’engin pour 20 € de l’heure en moyenne, assurance comprise. Reste à voir si l’inspecteur de conduite ne sera pas plus réfractaire à accorder le permis à une personne ayant utilisé cette méthode, plutôt qu’à une personne ayant suivi le “processus classique”.
